Double victoire pour Israël et les réactions internationales en chaîne

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Israël élimine deux commandants du Hezbollah et du Hamas en Iran, réactions internationales en chaîne

L'armée israélienne tue un haut responsable du Hezbollah à Beyrouth en réponse à l'attaque meurtrière de samedi Majdal Shams au Golan dans le nord d'Israël où 12 enfants ont trouvé la mort, certains totalement engloutis par le missile du Hezbollah.

Mardi soir, une frappe aérienne menée par l'armée israélienne à Beyrouth a tué Fuad Shukr, un haut commandant militaire du Hezbollah, accusé par Israël d'avoir orchestré l'attaque meurtrière de samedi dernier à Majdal Shams, qui a coûté la vie à 12 enfants.

Cette frappe a visé un bâtiment à Dahieha, une banlieue de Beyrouth considérée comme un bastion du Hezbollah, provoquant une explosion qui a fait trois morts et 74 blessés, bâtiment totalement détruit.

Shukr, décrit par Israël comme le bras droit du chef du Hezbollah, Hassan Nasrallah, était également recherché par les États-Unis pour son implication dans l'attentat de 1983 contre une caserne de Marines à Beyrouth, qui avait fait 241 morts.

Israël affirme que Shukr était le commandant en chef du Hezbollah, responsable des attaques quasi quotidiennes contre le nord d'Israël, y compris l'attaque à la roquette de Majdal Shams.

La frappe israélienne a déclenché une série de réactions internationales, en particulier parmi les alliés du Hezbollah.

Le ministre libanais des Affaires étrangères a exprimé sa surprise face à cette attaque, soulignant que le Liban ne s'attendait pas à une frappe sur Beyrouth.

Le gouvernement libanais a condamné l'attaque, qualifiant cet acte de « violation flagrante du droit international » et envisage de déposer une plainte auprès des Nations Unies.

Le monde arabe a vivement réagi à cette escalade de violence.

Le président de l'Autorité palestinienne, Abou Mazen, a condamné cet « acte lâche », tout comme d'autres responsables du Hamas et du Hezbollah, qui ont affirmé que cette action n'entamerait pas leur détermination.

Israël a également tué le chef du bureau politique du Hamas, Ismail Haniyeh, par un missile cette nuit.

Une réunion d'urgence du Conseil suprême de sécurité nationale a été convoquée.

Une source iranienne a déclaré à la chaîne libanaise Al-Mayadeen, affiliée au Hezbollah, que l'élimination du leader du Hamas Ismaïl Haniyeh à Téhéran "a été effectuée au moyen d'un missile lancé d'un pays à un autre, et non depuis l'intérieur de l'Iran". Il aurait été assassiné à l'aide d'un « projectile guidé aéroporté ».

Le raid a eu lieu à 2 heures du matin, heure locale. Téhéran a qualifié cet assassinat de « choc total ».

Le Hezbollah, par la voix de plusieurs de ses dirigeants, a promis de poursuivre sa lutte contre Israël, tandis que des appels à des manifestations et à une grève générale se sont multipliés dans les territoires palestiniens.

De son côté, le gouvernement iranien a condamné la frappe israélienne à Beyrouth, la qualifiant d'attaque « vicieuse » qui ne dissuaderait pas la résistance libanaise.

Le Hezbollah et ses alliés, y compris les Houthis au Yémen, ont dénoncé cette frappe comme une violation de la souveraineté libanaise et du droit international.

Le Premier ministre libanais par intérim, Najib Mikati, a condamné cette attaque, la qualifiant « d'acte criminel ».

Le ministre des Affaires étrangères libanais a exprimé l'espoir que la réponse du Hezbollah soit proportionnée pour éviter une escalade supplémentaire.

La communauté internationale, y compris la Russie, la Syrie et l'ONU, a exprimé sa préoccupation face à cette escalade, craignant que les tensions entre Israël et le Hezbollah ne dégénèrent en un conflit plus large, une véritable guerre.

La Russie a déclaré : "L'élimination de Haniyeh est un meurtre politique qui est totalement inacceptable pour nous. Cela aura un effet négatif sur les négociations en cours concernant Gaza. Cette attaque provoquera une nouvelle escalade dans la région."

La Turquie a annoncé que « le temps le plus difficile des confrontations commence pour la région » et a estimé qu’» Israël en sera responsable ».

La coordinatrice spéciale des Nations Unies pour le Liban, Jeanine Hennis-Plasschaert, a appelé à un retour à la cessation des hostilités et a exhorté les deux parties à respecter la résolution 1701, qui avait mis fin à la guerre entre Israël et le Hezbollah en 2006.

Israël, pour sa part, reste en état d'alerte, tout en affirmant ne pas rechercher la guerre, mais être prêt à y faire face si nécessaire.

Les dirigeants israéliens ont justifié cette frappe en soulignant la menace constante posée par le Hezbollah, notamment par ses attaques répétées contre le territoire israélien.

Malgré les appels à la retenue, la situation demeure extrêmement tendue, avec des risques accrus d'escalade dans les jours à venir.

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