
Disparitions Mystérieuses en Israël : Où sont Sasha, Haim, Adi, Moishi et Haymanout ?
Les disparitions de personnes en Israël, notamment d'enfants et de jeunes adultes, continuent de hanter les familles et les autorités. Ces cas non résolus laissent derrière eux des questions et un sentiment d'injustice. Alors que Sasha, Haim, Adi, Moishi et Haymanout restent introuvables, la police israélienne ne relâche pas ses efforts.
Comment une telle énigme persiste-t-elle dans un pays où la technologie est à la pointe et où les disparitions sont prises très au sérieux ?
Les chiffres alarmants des disparitions en Israël
La police reçoit chaque année environ 25 000 signalements de personnes disparues .
La plupart d'entre elles sont rapidement retrouvées, généralement dans les 12 heures suivant le signalement . Toutefois, dans certains de cas, les disparus ne sont jamais retrouvés, ou pire, leurs corps ne sont jamais identifiés.
Depuis la création de l'État d'Israël , 49 personnes de moins de 18 ans sont toujours portées disparues , laissant des familles brisées par l'attente et l'incertitude.
Le traitement immédiat des signalisations par la police israélienne
Contrairement à la croyance populaire, il n'est pas nécessaire d'attendre 24 heures avant de signaler une disparition en Israël.
Dès la réception d'une plainte, la police réagit immédiatement. Selon l'inspecteur en chef Ariel Ger Saad , chef de l'équipe des disparus et non identifiés de la police israélienne, chaque signalement est pris au sérieux dès la première seconde .
Une procédure rigoureuse est suivie pour tenter de retrouver la personne disparue dans les plus brefs délais. En cas de disparition considérée à haut risque, une unité spéciale est mise en place, appuyée par des forces auxiliaires et des policiers volontaires.
« Dès qu'une plainte est reçue, la police commence immédiatement à patrouiller et à interroger l'entourage proche de la personne disparue », a expliqué Ariel Ger Saad.
Les dossiers jamais clos
Un aspect unique de la gestion des disparitions par la police israélienne est que les affaires ne sont jamais définitivement fermées . Tant que la personne disparue n'est pas retrouvée vivante ou qu'un corps n'est pas identifié, l'enquête reste ouverte.
"Un dossier de personne disparue n'est jamais strictement clos tant que la personne n'a pas été retrouvée vivante ou qu'un corps n'a pas été découvert", précise la police israélienne.
Après cinq années d'enquête active, les affaires sont transférées à l'unité des personnes disparues pour un suivi supplémentaire de deux ans. Si au bout de ce délai, aucune nouvelle information n'émerge, le dossier reste en sommeil, mais peut être ouvert à tout moment en cas de nouvelles pistes.
Cas non résolus et le drame des familles
La disparition de Sasha , qui n'est jamais revenu de l'école, celle de Haim , qui a quitté une institution spécialisée sans être retrouvée, ou encore le mystère entourant Adi , vue pour la dernière fois avec un homme qui a tenté de se se suicider peu après, suscitent des questionnements et des doutes sur l'efficacité des recherches. Ces affaires symbolisent la détresse des familles qui, malgré des efforts continus de la police, restent sans réponse.
Où en est l'enquête sur les disparus ?
La police israélienne a confirmé que les enquêtes sur ces personnes disparues sont toujours en cours . Malgré le manque de réponses concrètes pour certaines familles, les autorités insistent sur le fait que chaque cas est minutieusement étudié. Le mystère autour des cas non résolus laisse cependant planer un doute sur ce qu'il advient de ces disparus.
« Chaque action est soumise à un contrôle minutieux. Pour des raisons évidentes, nous ne pouvons pas divulguer toutes les informations relatives aux enquêtes en cours », déclare un représentant de la police.
Des nouvelles méthodes de recherche et de suivi des personnes disparues
Ces dernières années, la police israélienne a intensifié ses efforts avec des unités spéciales et des policiers volontaires formés pour s'occuper des disparitions. Cela inclut l'utilisation des nouvelles technologies comme le suivi téléphonique et le contrôle des transactions bancaires. La coopération internationale est également essentielle pour résoudre les affaires transfrontalières, dans le cas où les disparus auraient quitté le pays.
"La technologie joue un rôle clé, mais elle ne remplace pas l'enquête de terrain et la coopération avec les familles", rappelle un porte-parole de la police.
L'attente insupportable des familles des disparus
Pour les familles de Sasha , Haim , Adi , Moishi , et Haymanout , l'attente devient de plus en plus insoutenable. Chaque jour sans nouvelle accroît leur angoisse. Leur espoir est que la lumière soit enfin faite sur ce qu'il s'est passé. Si les efforts de la police sont constants, les réponses se font toujours attendre, et le mystère persiste.
Ne jamais cesser d'espérer
Le cas des personnes disparues en Israël rappelle que chaque minute compte et que l'important travail des autorités doit être soutenu par une vigilance constante de la population. Tant que ces disparus ne seront pas retrouvés, les familles continuent à se battre pour obtenir des réponses. Le gouvernement israélien et ses forces de police continuent de s'adapter, investissant dans la technologie et les ressources humaines pour s'assurer que plus aucune famille ne reste dans l'ignorance.
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