Deux écoles juives orthodoxes de Londres condamnées

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deux écoles juives orthodoxes pour avoir effacé et modifié les images de femmes

À Londres, l’Ofsted a pointé du doigt et épinglé deux écoles juives orthodoxes pour avoir effacé et modifié les images de femmes dans les manuels scolaires, accusant d’avoir des "vues très étroites sur le rôle des femmes dans la société".

Selon The Guardian, deux écoles juives orthodoxes, situées dans le nord de Londres, ont été pointées du doigt par les inspecteurs de l’Ofsted (Office for Standards in Education, Children’s Services and Skills, ndlr) pour avoir donné à leurs élèves des manuels de lecture comportant des images de femmes effacées ou modifiées.

 deux écoles juives orthodoxes pour avoir effacé et modifié les images de femmes

deux écoles juives orthodoxes pour avoir effacé et modifié les images de femmes

À Beis Aharon, un établissement accueillant 374 élèves, les personnages féminins des livres de lecture, qui portaient des vêtements à manches courtes ou des maillots de bain, ont été "rhabillés".

Alors qu’à Yetev Lev, les quelques 800 garçons, âgés de 3 à 13 ans, avaient des manuels où "les images des femmes avaient été soit effacées, soit radicalement changées". Pour l’Ofsted, ces pratiques laissent transparaître des "vues très étroites sur le rôle des femmes dans la société".

Deux écoles juives orthodoxes de Londres condamnées

Toujours selon l’Ofsted, ces écoles ne prépareraient pas les élèves "à la réalité de la vie dans la société britannique moderne". Ils considéreraient même "unanimement que le rôle des femmes est de s’occuper des enfants, de nettoyer la maison et de cuisiner, tandis que les hommes vont travailler".

Une seule heure par jour serait consacrée à l’enseignement laïc, ce qui inquiète les inspecteurs. L’Ofsted aurait même déclaré que "le développement social et culturel des élèves ne favorise pas les valeurs britanniques fondamentales".

Pour Charley Baginsky, une femme rabbin de l’organisation Liberal Judaïsm, "le problème, ce n’est pas le Judaïsme. C’est d’être resté coincé au XIXème siècle. Le problème, en parlant d’attitudes comme celle-ci, est qu’elle risque de faire porter un discrédit sur le Judaïsme et de promouvoir une façon d’exercer la religion sans rapport avec la façon dont nous la vivons aujourd’hui".

 

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