Des chanteurs israéliens visés par la cour internationale de justice de La Haye

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Eyal Golan et Kobi Peretz sous le feu des critiques à cause de leurs propos sur Gaza

Après les déclarations d'Eyal Golan : le bureau du procureur cible plusieurs personnalités publiques 

La semaine dernière, l'Afrique du Sud a déposé une plainte contre Israel devant la Cour internationale de Justice de La Haye pour "génocide".

Parmi les preuves apportées par l’Afrique du Sud pour fonder ses accusations, des citations de personnalités israéliennes, telles que des ministres mais aussi, des chanteurs comme Eyal Golan et Kobi Peretz.

Eyal Golan et Kobi Peretz sous le feu des critiques et  le bureau du procureur mis en cause : Eyal Golan aurait appelé au cours d’une interview à "effacer Gaza et à n'y laisser personne".

Autre célèbre chanteur israélien cité, Kobi Peretz qui chante "que leur village brûle, que Gaza soit effacée", dans l’une des vidéos qui ont largement circulé sur les réseaux sociaux.

Suite à cette plainte, le bureau du procureur s'est exprimé en réponse aux informations selon lesquelles le procureur de l'État aurait recommandé d'enquêter sur les chanteurs Eyal Golan et Kobi Peretz.

Bien que le bureau du procureur ait mis en doute la véracité des informations, il ne les a pas explicitement démenties.

Une bataille de versions a éclaté entre le bureau du procureur et le journaliste Avishai Greenzeig à propos des récentes révélations concernant Eyal Golan.

Hier, Greenzeig a révélé que le procureur Amit Isman avait demandé l'ouverture d'une enquête contre Golan pour incitation à la violence après avoir déclaré, à la suite des événements du 7 octobre, que "Gaza devait être anéantie".

Ce matin, il a été rapporté qu'une enquête avait également été recommandée contre le chanteur Kobi Peretz pour des propos similaires.

Malgré cela, le bureau du procureur est resté silencieux hier, avant de publier aujourd'hui un communiqué qui, sans démentir l'information, laisse planer un doute, ce qui a poussé Greenzeig à critiquer la déclaration sur Twitter : "Un message avec beaucoup de mots pour semer le doute sur la publication".

Dans son communiqué, le bureau du procureur a précisé qu'il avait été demandé de préparer une analyse juridique des déclarations faites par "des acteurs politiques et d'autres personnalités influentes en Israël" au sujet des événements du 7 octobre, mais que le procureur de l'État avait décidé de ne pas ouvrir d'enquête pénale à ce sujet.

"Il va de soi que nous ne ferons aucun commentaire sur les documents internes préparés par le ministère public dans ce contexte, ni sur les avis concernant les déclarations de diverses parties, mentionnées dans le cadre de la procédure devant la Cour pénale internationale de La Haye", précise le communiqué.

"Cependant, nous tenons à souligner que, conformément à la décision du procureur, aucune enquête pénale n'a été ouverte dans cette affaire. Cette décision a été prise avant les récentes publications sur le sujet" poursuit le communiqué,

Le communiqué ajoute également que "l'analyse juridique a été transmise il y a plusieurs mois au conseiller juridique du gouvernement, en préparation d'une discussion qui a eu lieu à La Haye".

En réponse à cette déclaration, Greenzeig a tweeté : "Après que le procureur adjoint m'a contacté pour m'alerter que la publication des recommandations d'Amit Isman constitue une atteinte à la sécurité de l'État, son bureau publie maintenant une déclaration pleine de mots sans vraiment aborder le fond du sujet, pour semer le doute sur la publication."

Il a ajouté : "Hier, la réponse du ministère public était 'aucun commentaire'."

Le communiqué du bureau du procureur général ne dément pas que des recommandations spécifiques aient été faites pour ouvrir une enquête contre Eyal Golan et Kobi Peretz.

De plus, il n'est fait aucune mention de Yaron London, qui s'était exprimé de manière similaire après le 7 octobre, déclarant que "Gaza doit être rasée".

Kobi Peretz a confirmé à son entourage qu'il ne regrettait pas ses déclarations selon lesquelles Gaza devait être "brûlée", même après que l'information selon laquelle le procureur envisageait d'ouvrir une enquête contre lui ait été rendue publique.

Son entourage tente toujours de comprendre l'ampleur de la situation et réfléchit aux prochaines étapes à suivre après cette révélation. Selon ses proches, Peretz maintient fermement ses propos.

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