La polémique qui secoue un kibboutz du nord d'Israël suite à la décision de l'Autorité foncière israélienne d'accorder des terres à un éleveur de bétail condamné pour vol.
Les éleveurs locaux dénoncent une décision injuste, insultante pour les éleveurs honnêtes et contraire aux principes du sionisme.Cette affaire qui soulève des questions sur la mémoire institutionnelle de l'État et suscitez un débat intense sur l'équité et la préservation des valeurs fondamentales de l'état d'Israël
Un kibboutz situé dans le nord d'Israël exprime sa révolte face à la décision de l'Autorité foncière israélienne (ILA) d'accorder une partie de ses pâturages à un voleur de bétail condamné. Cette décision est qualifiée d'injuste, d'insulte envers tous les éleveurs de bétail honnêtes et du coup porté au sionisme.
La décision de l'ILA, prise en décembre mais rendue publique récemment, a transféré 480 dunams (118 acres) de pâturages autrefois loués par le kibboutz Moran en Basse Galilée à Wahib Lahayeb, un éleveur de bétail bédouin. Lahayeb a également reçu 200 dunams (50 acres) de bosquets voisins, totalisant ainsi 700 dunams (168 acres).
En 2015, Lahayeb a été reconnu coupable de vol de bétail, d'intrusion sur des pâturages, de complot en vue de commettre un crime, d'entrave à une procédure judiciaire et d'agression contre un policier, après avoir dérobé six veaux à un fermier vivant près de Had Ness, dans les hauteurs du Golan. Il a également été arrêté en lien avec d'autres vols de bétail.
Dans une lettre explicative adressée à JNS, l'ILA a déclaré que Lahayeb avait "remplis les conditions requises et soumises une demande complète de permis de pâturage". Son passé criminel "ne devrait pas être un facteur décisif" puisque son principal moyen de subsistance est l'élevage de bétail. Selon l'ILA, tant que l'État rejette sa demande de permis d'élevage de bétail, il n'aura d'autre choix que de transgresser la loi ou de se retrouver sans moyen de subsistance.
L'ILA a expliqué au JNS que sa décision était motivée par l'espoir que Lahayeb cesse de faire paître son bétail dans les pâturages voisins, y compris ceux du kibboutz.
Aviha Elster, gestionnaire du bétail au kibboutz Moran, a déclaré que la décision de l'ILA ignore la nature de Lahayeb et néglige trop facilement son passé criminel.
Elster a souligné que Lahayeb était la cible de l'Unité des crimes agricoles et qu'il avait un acte d'accusation contre lui. Il a également rappelé qu'il ya un an ou deux, Lahayeb avait laissé ses chèvres envahir la réserve naturelle d'Arbel près de Tibériade. Selon Elster, l'État semble avoir perdu toute mémoire organisationnelle, incapable de se rappeler les incidents passés et de se poser la question : "Comment pouvons-nous accorder des terres à une personne de ce genre ?"
L'ILA soutient avoir pris en compte les antécédents de Lahayeb, en lui imposant des "conditions restrictives" telles que l'obligation d'installer une clôture électrique empêchant son troupeau de pénétrer dans la zone adjacente au kibboutz Moran.
Malgré les justifications de l'ILA, la décision continue de susciter l'indignation au sein du kibboutz Moran. Les membres de la communauté estiment que l'ILA néglige délibérément le caractère de Lahayeb et minimise les conséquences de ses actions passées. Selon eux, accorder des terres à un individu condamné pour vol de bétail est une insulte à tous les éleveurs de bétail honnêtes qui ont travaillé dur pour préserver leur gagne-pain.
En plus de l'aspect moral, cette décision est également perçue comme un affront au sionisme, qui prône l'édification et la préservation d'une nation juive forte et prospère en Israël.
Pour les membres du kibboutz Moran, l'attribution des terres à un criminel va à la rencontre des valeurs fondamentales du sionisme, notamment l'intégrité et la justice.
L'affaire soulève également des questions sur la mémoire institutionnelle de l'État.
La décision de l'ILA continue donc de diviser les opinions et de susciter une vive controverse. Tandis que le kibboutz Moran se bat pour faire valoir ses préoccupations légitimes et promouvoir une justice équitable, l'issue de cette affaire reste incertaine. Les éleveurs de bétail et la communauté locale attendent avec impatience une résolution qui prendra en compte les intérêts de tous les acteurs impliqués et respectera les principes fondamentaux de la justice et du sionisme.
Vous souhaitez promouvoir vos services de manière efficace ?
Faites connaître votre entreprise grâce à Alliancefr.com, le principal magazine juif en ligne.
En tant que plateforme dédiée à la communauté juive francophone intéressée par Israël et l'actualité juive, Alliance va au-delà du simple magazine.
Notre ADN est de fournir une couverture complète sur tous les aspects liés à Israël, allant des actualités aux sujets divers.
Si vous êtes à la recherche d'une communication ciblée, nous avons la solution idéale pour vous.
Contactez-nous dès maintenant au 01 70 00 75 75 ou par e-mail à info@alliancefr.com pour découvrir la formule publicitaire qui correspond à vos besoins.
Grâce à notre expertise dans le domaine de la communication, nous pouvons vous aider à atteindre votre public cible et à promouvoir vos services de manière efficace.
Ne manquez pas l'opportunité d'être référencé sur Google avec les mots clés pertinents de votre activité.
Communiquez avec nous dès maintenant pour donner un nouvel élan à votre visibilité en ligne.
Vos réactions