Art Israélien et Identité Juive : une galerie de Manhattan se mobilise

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Art Israélien et Identité Juive : une galerie de Manhattan se mobilise

 

Maryana Kaliner, une Israélienne d'origine russe vivant à New York, a voulu mettre en lumière des artistes israéliens après l'attaque du Hamas du 7 octobre. L'exposition "The New Barbizon", présentant les œuvres de trois artistes israéliens d'origine russe, est visible à la galerie FORMah, dans le Lower East Side, jusqu'au 20 juillet.

Art Israélien et Identité Juive : une galerie de Manhattan se mobilise

Art Israélien et Identité Juive : une galerie de Manhattan se mobilise

Kaliner décrit cette initiative comme une réponse artistique et personnelle aux événements tragiques. "Chaque Israélien qui entre ici dit avoir l'impression que l'art les enlace", affirme-t-elle. L'exposition rassemble les peintures d'Olga Kundina, Anna Lukashevsky et Natalia Zourabova, qui capturent des scènes familières de Tel Aviv et Jaffa, apportant une chaleur et une couleur bienvenues à l'espace industriel de la galerie.

Les œuvres, comme "Shabbat, 2024" de Kundina, qui représente un homme ultra-orthodoxe passant devant des réfugiés africains à Tel Aviv, suscitent des réactions variées. De nombreux visiteurs, souvent confus par les scènes représentées, réalisent qu'elles dépeignent Israël plutôt que des endroits comme Brooklyn.

Depuis son arrivée à New York, il y a cinq ans, Kaliner a été confrontée à des sentiments anti-israéliens et antisémites, particulièrement exacerbés après le 7 octobre. "Je veux que mon pays existe et je ne tolérerai pas qu'on parle de 'du fleuve à la mer'", dit-elle. Pour Kaliner, organiser cette exposition est une forme de résistance et de défense de l'identité israélienne.

L'exposition attire un public diversifié, incluant des membres des communautés israéliennes, juives et russes, ainsi que des amateurs d'art et des professionnels du secteur financier. Kaliner a également attiré l'attention de clubs sociaux et d'instituts d'études, désireux d'en apprendre davantage sur les artistes et le marché de l'art israélien.

Consciente des tensions politiques, Kaliner a pris des mesures pour assurer la sécurité de l'exposition. Elle a augmenté la prime d’assurance et renforcé les mesures de sécurité pour l'événement d'ouverture, tout en restant ouverte au dialogue avec des visiteurs de toutes opinions. "C'est ouvert au public et je peux tolérer de nombreuses opinions politiques, mais parfois, des gens portant un keffieh entrent et je panique", admet-elle. "Mais même la personne portant un keffieh avait des questions et était intéressée. Je pense que s'il y a une personne que je peux changer pour qu'elle soit plus tolérante, alors j'ai gagné."

En exposant des artistes israéliens, Kaliner espère non seulement promouvoir leur travail, mais aussi montrer une image d'Israéliens forts et patriotes au monde entier. Elle souligne l'importance de soutenir les artistes israéliens en les intégrant dans la communauté artistique internationale.

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