Une proposition de cessez-le-feu qui ne fait pas l’unanimité

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Une proposition de cessez-le-feu qui ne fait pas l’unanimité 

Laura Uzan

Sur le front diplomatique, le secrétaire d’Etat américain s’acharne depuis le début de l’opération Bordure protectrice à trouver un terrain d’entente entre les deux partis. 

Sa récente tentative relative à d’élaboration d’un accord de paix entre Israël et le Hamas s’est faite sans qu’aucun des intéressés ne soient présent. En effet, le Qatar et la Turquie, deux grands alliés de l’Autorité palestinienne ont joué un rôle majeur dans la médiation qui a donné lieu à cette proposition. 


L’Egypte, pourtant médiateur principal depuis de nombreuses années, n’a pas été consulté et l’Autorité palestinienne a été marginalisée, laissant donc plus de terrain aux supporters du Hamas pour négocier les conditions d’un potentiel accord.

En raison, d’une fuite d’informations, le quotidien israélien Haaretz a obtenu une copie du document et a révélé les détails de ce projet porté par John Kerry.

Les intérêts de l’Etat hébreu ne semblent pas avoir été la préoccupation principale des auteurs de cette proposition car les besoins relatifs à la sécurité d’Israël ont été ignorés.

Le gouvernement israélien a immédiatement fait savoir qu’il n’en acceptait pas les termes et certains en sont arrivés à remettre en question le degré de compréhension de Kerry en ce qui concerne la question du conflit israélo-palestinien. 

Le cessez-le-feu stipule la mise en place d’une trêve humanitaire de sept jours à compter de Dimanche 27 juillet au soir ainsi que l’ouverture de pourparlers, visant à l’instauration d’une paix stable, « dans les 48 heures » au Caire. Cependant, Israël serait également tenu de mettre un terme à la destruction des tunnels de contrebande durant la trêve humanitaire de sept jours.

Selon Haaretz, toutes les demandes formulées par le Hamas seraient satisfaites par cette proposition, cela inclurait l’ouverture des points de contrôle, actuellement clos, la circulation de marchandise et le payement des fonctionnaires du Hamas dans le bande de Gaza.  

Quant à la requête présentée par Israël au sujet de la démilitarisation du groupe terroriste basé à Gaza et la destruction des tunnels de contrebande menant en territoire israélien, elles ont été ignorées par les auteurs du projet de cessez-le-feu. 

Un accord peu équitable dont l’échec ne surprend personne. 

Laura Uzan

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