Les juifs chinois

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1. Les Origines

A.Les Origines
B Premiers documents tangibles :

2. L'évolution

A.Une communauté vivante
B.L'âge d'or du Judaïsme Chinois
C. Une trop grande réussite sociale et politique: L'assimilation comme aboutissement
D. Déboires économiques et militaires

3. Les rapports des Occidentaux à ces communautés

A.Du côté chrétien
B. Du côté Juif,

CONCLUSION

La situation actuelle par Yona Dureau

INTRODUCTION

Au
19e siècle et au 20e siècle, des communautés Juives originaires
essentiellement de Russie se sont installées dans les grandes villes de
Chine. L'histoire de ces communautés "d'implantation tardive" est bien
connue, étudiée, documentée, et ne fait pas l'objet de notre discussion
de ce soir qui portera sur les communautés Juives chinoises plus
anciennes et découvertes entre le 16e et le 18e siècle par les
Européens.

1. Les Origines et Premieres Traces

A.Les Origines
La
tradition des Juifs Chinois nous dit qu'ils seraient originaires de
Siyu, et l'on a vainement tenté de rapprocher ce nom de villes de la
Perse ou de l'Inde. Il s'agit peut-être tout simplement de la
déformation de Sion, Israël, Jérusalem.
L'origine géographie "intermédiaire" de ces Juifs, que l'on pense arrivés par rapprochement successif de l'Empire Chinois:
* d'après leur tradition: par l'Inde
* d'après les recherches menées il est vrai surtout sur le cas des Juifs de Kaifeng: par la Perse

B Premiers documents tangibles :
datant de 718 de
l'Ere chrétienne, une lettre écrite en Judéo Persan, d'un Juif Chinois
qui demande l'aide d'un co-réligionnaire pour écouler un troupeau de
moutons de qualité médiocre.(lettre découverte en 1910 à Dandan uiliq,
dans le Turkhestan chinois.
du
8e siècle: une page de Selihots, (textes de prières Hébraïques liées
aux célébrations du mois de Tishri et de la fête de Kippour) découverte
en 1908 à Tun-Huang, dans les grottes des mille Bouddhas, dans la
province de Kansu.
Il
n'y a aucun indice nous permettant de supposer que ces documents
déterminent la présence la plus ancienne de communautés Juives en Chine.

9e siècle: Ibn
Khudadbih, géographe arabe, fait allusion à des marchands Juifs connus
sous le nom de Radanites et voyageant selon l'auteur entre la France,
l'Espagne, et la Chine.

10e siècle: un chroniqueur musulman, Abu Zaid al-Sirafi, parlant de la capture de
Kanfu (l'actuelle Canton), en 877/78, parle du massacre qui s'ensuivit
de 120 000 Musulmans, Juifs, Chrétiens et Mages qui vivaient dans cette
cité et y exerçaient l'activité de marchands"

1286: Marco Polo rencontre des Juifs à Pékin

Peu de temps après le missionaire Franciscain Jean de Montecorvino envoyé en Chine, note la présence de Juifs.

1346 : le voyageur Arabe Ibn Battuta, qui visitait Hangchou en 1346, se
contente de remarquer qu'il est entré avec son groupe par une porte de
la ville appellée "Porte des Juifs", "et que dans cette cité vivaient
des Juifs, des Chrétiens et des Turcs adorateurs du soleil, formant
ensemble un grand nombre"
Le
voyageur Portuguais Galeotto Perera , incarcéré en Chine de 1549 à
1561, note qu'en Chine selon le système légal, les Maures, les Gentils
et les Juifs ont tous leurs serments propres.
On
trouve, en dehors de ces documents, des allusions aux Juifs dans plus
de six documents traitant des évènements ayant eu lieu entre 1277 et 1354.

2. L'évolution

A.Une communauté vivante
Les traces d'une vie intellectuelle:
* "La rue de la Secte qui enseigne les Saintes Ecritures"
*
L'inscription de Kaifeng de 1489 nous informe que la première synagogue
avait été construite en 1163 et construite par un certain Lieh Weï
(Lévy?) et dirigée par un certain An'T'ula (Abdullah? Hamtullah?).
La
synagogue fut complétée par une salle d'étude (bait midrash), un bain
rituel (mikweh), une cuisine communautaire, un dispensaire d'abattage
rituel (shehitah), une souccah (cabbane rituelle), des arcs
commémoratifs, des portes, des stelles ( 1489- 1512 -1663).
* Manuscrits de Talmuds, meguilots, existence de scribes.
*
On a retrouvé des manuscrits, datant du 18e siècle, montrant que cette
vie intellectuelle et artistique Juive était féconde et encore bien
vivante. (voir les reproductions jointes)
* Lignées de rabbins
* Ecoles enseignant les commandements, le Judaïsme, et l'Hébreu, pendant des générations.
* Shabbat, Kashrut etc, et circoncision.
* Les croyances des Juifs chinois sont en parfait accord avec celles des autres communautés juives.
* Pratique de la polygamie et du Lévirat.
* Pas de prosélytisme, mais les femmes chinoises désirant épouser des hommes juifs doivent se convertir kedin.
* Les enfants reçoivent un nom Hébraïque en même temps que leur nom chinois.
*
L'imagination chinoise a surtout été frappée par le rite consistant à
extraire le nerf sciatique (Génèse 32), d'où le nom donné par les
Chinois aux Juifs.
* Division du pentateuque en 53 sections, conformément au rite Perse ( et non ashkénaze=54)
* Prière vers Jérusalem, vers l'Ouest!
*
On a retrouvé des titres d'ouvrages du Judaïsme publiés en Chinois,
mais dont on a malheureusement perdu la trace dans la masse de
documents manuscrits encore inclassés en Chine:
"Récit
des Vicissitudes des Ecritures Saintes" écrit par Ying-Chen, dont le
nom Hébraïque aurait été Moshe Ben-Avram (1660 environ), et traitant de
l'histoire et des Ecritures au sein de la communauté de Kaifeng.
Ying-Tou (Ben-Abram), à la même époque, a écrit une "Préface à la Voie illustre", traitant du Judaïsme.

B.L'âge d'or du Judaïsme Chinois
*Les Juifs "de cour"et les succès sociaux politiques de la communauté
18
noms de "clans" inscrits sur le monument érigé en 1489 à l'entrée de
l'ancienne synagogue, 8 sont repris par la tradition orale et les
registres Shih, Ai, Kao, Chin, Chang, Chao et Li (deux clans portant le
nom de Li). Le privilège de porter un nom chinois, ordinairement
interdit pour les personnes d'origine étrangère avait été accordé en
1420, à la suite de la dénonciation par un Juif d'un complot contre le
pouvoir. Ces noms chinois n'ont donc rien de commun avec les noms
originels des fondateurs de la communauté. Il reste que ces noms ont
été conservés par les descendants de ces Juifs, et qu'ils sont donc
encore portés par ces citoyens chinois qui se réclament du Judaïsme.

C. Une trop grande réussite sociale et politique: L'assimilation comme aboutissement
En
règle générale, le succès aux examens de l'administration était suivi
par la nomination de l'individu dans des contrées lointaines de sa
région originelle. Un membre de la communauté pouvait se voir ainsi
brusquement isolé, cette isolation entraînant le plus souvent, à long
terme, son assimilation, sinon celle de ses enfants. Or on sait d'après
le "Memorial Book" que nombreux sont ceux parmi les membres de la
communauté qui parvinrent à accéder au titre de mandarin.
Le
changement de Nom pour des noms chinois, l'obéissance à l'ordonnance
des Ching de porter la natte en signe de soumission, l'adoption de
coutûmes chinoises comme le bandage des pieds des petites filles,
aboutirent à fondre le Juif Chinois dans la masse au point que losque
ses connaissances de sa propre tradition décrurent, il ne vit bientôt
plus la différence entre ses voisins et lui.
Enfin
en 1500, les dirigeants Ming décrètent qu'il est désormais interdit de
voyager librement dans leur Empire, et ils ferment de même la Chine aux
voyages extérieurs, de sorte que le Judaïsme chinois, jusque là
entretenu par des contacts avec des communautés de l'intérieur ou de
l'extérieur de la Chine, est isolé.
La
fermeture de la route de la soie appauvrit la communauté au point qu'en
1850-51, cette même communauté de Kaifeng qui avait farouchement refusé
de vendre ses rouleaux bibliques aux Jésuites en 1723, les vend à la
mission canadienne envoyée pour les convertir. Tous refusent cependant
la conversion.
D. Des déboires Economiques et militaires
1e synagogue: détruite par une inondation en 1461
2e synagogue: """"""" par un incendie en 1600
3e
synagogue: détruite par une inondation stratégique par les assiègeants
de la ville. 100 000 personnes meurent dans l'inondation. Le nombre de
membres de la communauté ayant péri dans cet évènement est inconnu.
4e
synagogue: reconstruite en 1663 (durera jusqu'en 1880) par le Général
des armées du centre Chao Cheng Chi et par ses cousins Chao Ying Chen
& Chao Ying Tou. Le Général ordonne l'installation d'un stèle
mémoriale, perdue aujourd'hui, mais dont l'intitulé nous est parvenu.
1880:
la 4e synagogue est démolie. La communauté de Changhai est alors
appauvrie, et ne peut la reconstruire. Des morceaux de la synagogue,
des manuscrits hébraïques mêmes sont récupérés par la mosquée locale.
Une balustrade est récupérée par le temple confucéen. 7 des 13 rouleaux
de la Torah de la communauté, plusieurs douzaines de livres de prière,
des haggadots de Pessah, et une Livre Mémorial de la Communauté (du
15es. à 1670) sont actuellement préservés dans des bibliothèques et
musées en Angleterre, Autriche, Canada, USA.

Le Confucianisme
Une
des forces d'assimilation de la pensée Juive et de la vie Juive en
Chine fut le Confucianisme. Les Juifs avaient en effet adopté certaines
coutûmes comme le fait de brûler de l'encens, et le faisaient
couremment dans la synagogue.
Or
l'accession à des responsabilités importantes dans l'administration
chinoise était conditionée par la réussite à des examens destinés à
évaluer la maîtrise de la connaissance des textes de Confucius, cette
connaissance exigeant des études fort longues, qui le furent souvent au
détriment des études Juives.
L'inscription de 1489 sur les murs de la synagogue explique que les fondements du Judaïsme et du Confucianisme sont les mêmes.
On
brûle de l'encens dans la synagogue à la mémoire des nombreux ancêtres
bibliques, et même pour honorer Confucius que l'on distingue cependant
clairement de la religion.
On va jusqu'à offrir des sacrifices - mais de nourriture Kacher (!) - lors des fêtes Juives!

3. Les rapports des Occidentaux à ces communautés

A.Du côté chrétien
Il faut constater que ce sont surtout les Chrétiens qui sont fascinés par les communautés Juives découvertes en Chine.
* Travail des Jésuites d'études de ces communautés.
Facsimilés;
dessins; Oeuvre de Jean Paul Gozani : Lettres édifiantes et curieuses
écrites des missions étrangères ,(écrites entre 1701 et 1724) dans le
but bien évident de favoriser le missionarisme en Chine en montrant
l'existence de sectes monothéistes "préparant le terrain".
Auparavant
existent des contacts des Jésuites par l'intermédiaire du missionaire
Matteo Ricci avec un mandarin nommé Ai T'ien, originaire de la
communauté Juive de Kaifeng. Pour ce mandarin, qui a lu une oeuvre
décrivant l'oeuvre des missionaires mais qui ne détermine que le fait
que les Jésuites ne sont pas musulmans tout en étant monothéistes, il
s'agit de rencontrer ce Jésuite qu'il prend pour un Juif.
NB: les Juifs Chinois avaient perdus contact avec les communautés extérieures environ vers 1500.
Le
Jésuite, lui, le prend pour un Chrétien, et l'ambiguité perdure quelque
peu sous le fait du prisme de l'enthousiasme des deux protagonistes de
découvrir en l'autre un corréligionaire.Le Juif chinois arrive à Pékin
au moment de la fête de St Jean Baptiste et il voit un tableau
représentant la vierge et les deux enfants qu'il identifie
immédiatement pour Rivka , Yakov, et Esav. Il ne refuse donc pas
d'honnorer ces ancêtres!
La
vue de quatre apôtres évangélistes lui fait croire qu'il s'agit des
fils de Joseph, sans comprendre d'ailleurs pourquoi ce corréligionnaire
n'avait pas représenté les autres. L'ambiguité demeure un certain temps
puisque Ai T'ien propose la candidature du Jésuite à son rabbin comme
successeur, en lui précisant cependant qu'il faudra lui demander de
perdre cette détestable habitude de manger du porc qui sied si peu à
l'ordre rabbinique!
Du
côté de l'Eglise catholique, les Juifs de Chine présentent un intérêt
croissant: 1) on pense en effet retrouver en leur possession des
originaux qui prouveraient que les textes du Talmud ont été réecrits
par les rabbins pour effacer les prophécies ayant annoncé la venue de
Jésus.
2)
Les Jésuites sont interessés par les mélanges opérés par ces Juifs avec
le Confucianisme et veulent les étudier pour convertir les Chinois.
3)
Les termes religieux, et entre autre ceux ayant trait à la divinité
posent un énome problème de traduction: l'étude de la traduction des
Juifs chinois donne aux Jésuites l'espoir de trouver une solution:
"Question des termes " discutée jusqu'en 1939, pour être ensuite
abandonnée puisqu'il devenait impossible de convertir une nation en
guerre.
Historique de l'implantation Jésuite auprès de la communaité Juive de Kaifeng:
1628: 1e centre missionaire Jésuite à Kaifeng. Père François Sambiasi.
Puis Père Rodriguez de Figueiredo; Père Christiano Enriquez; (reçus comme hôtes dans la synagogue)
Echec total des tentatives de conversion des Juifs. D'après les registres Jésuites= 0
1704:
le prêtre Jean Paul Gozani, interessé parce qu'il veut par
l'intermédiare des JUifs Chinois convaincre le Vatican de lancer une
gigantesque mission de conversion en Chine.
1704-1723: J.P. Gozani
Jean Domenge
Antoine Gaubil
Cherchent
à acheter des rouleaux de la Torah dans l'espoir renaissant de trouver
des passages antérieurs à une "réécriture" par les rabbins pour nier
les prophéties liées à Jésus. Echec: les Juifs chinois ne veulent pas
leur vendre les rouleaux.
Echec: les passages vérifiés ne montrent aucune divergence d'avec les textes des communautés européenes.

B.
Du côté Juif, on ne s'interesse guère à ces frères d'Asie, et le
discours de Manashe Ben Israel à la couronne d'Angleterre en 1650 pour
demander pour les Juifs le droit de retour officiel (explusion en 1290)
mentionne les Juifs de Chine, mais pour dire seulement que la preuve a
été faite que les textes Juifs n'ont pas été réécrits.
Il
y a là une responsabilité historique à l'étiolement progressif de ces
communautés d'Asie, qui même en difficulté, n'ont pas été secondées par
aucune entraide extérieure.
A
l'époque moderne, en 1919, c'est l'Eglise Canadienne qui fut à
l'origine d'une "convention for the reestablishment of the Kaifeng
Jewry".
Un
des premiers Sionistes, Perlman, ne cita les Juifs chinois que pour sa
démonstration contre l'assimilation et pour une nation Juive.

Lors
de la seconde guerre mondiale, la communauté de Kaifeng évita de
justesse l'anéantissement, et ce grace aux bons sens de deux officiers
Japonais, qui poussés par les demandes Nazies avaient été envoyés pour
"inspecter" ces Juifs, et qui firent un rapport pour démontrer que ces
Juifs ne représentaient pas un obstacle à l'expansion Japonaise en
Chine. Mais si leur rapport avait été quelque peu plus nationaliste, il
semble bien que les membres de cette tribu isolée sinon perdue
n'auraient pu espérer d'aide de personne.

CONCLUSION
Le
sentiment que ces Juifs ont été incompris par tous, les Européens
chrétiens comme les Juifs. Pour les Européens chrétiens parce qu'ils
étaient malgré tout des "specimens"; pour les Juifs, parce qu'il a été
plus facile de douter de leur Judaïsme que d'entreprendre de les aider.
Or, à présent que la Chine s'ouvre, l'heure est peut-être venue d'aider
ces individus, qui se réclament toujours de leurs origines Juives, et
si Israël n'a pas la possibilité de s'occupper de cette nouvelle aliah,
alors c'est à la communauté internationale de la faire.

La situation actuelle
Le
texte ci-dessus fut écrit pour une présentation dans le cadre de la
communauté de Montpellier en 1993. Depuis, j'ai eu la joie d'aider deux
familles juives chinoises à s'installer à Jérusalem, et j'ai pû aborder
leurs problèmes de façon plus directe et plus concrète.

Aujourd'hui,
la situation de la communauté juive chinoise est très précaire. Les
Chinois considèrent que les Juifs chinois issus de pères juifs sont
juifs. Ils admettent insi que certains individus puissent aspirer à
habiter Israël bien que l'obtention d'un visa de sortie soit encore une
quête héroïque.
Le
problème est le suivant : du point de vue de la halakha juive, ces
individus ne sont pas juifs, puisque le judaïsme est transmis par la
mère. La similitude des cas de cette communauté et de celle des Juifs
éthiopiens permet d'ailleurs de questionner la datation traditionnelle
du changement de la patrilinéarité à la matrilinéarité: la tradition
orthodoxe nous enseigne que ce changement eu lieu au Sinaï, mais ces
deux groupes (les Juifs éthiopiens et les Juifs chinois) ayant tous
deux quitté Israël après la destruction du premier temple, il est
possible que la patrilinéarité ait continué plus longtemps.
Ceci
fait donc des Juifs chinois actuels des individus en danger lorsqu'ils
montent en Israël, car ils doivent entreprendre des démarches de
conversion pour régulariser leur situation religieuse, tout en vivant
officiellement avec un visa pour l'Egypte du point de vue chinois. Or
les méthodes chinoises ne sont pas tendres, et il est monnaie courante,
expliquent les Chinois, de se voir enlevé dans une ambassade après y
être entré pour renouveler son visa.
Officiellement
donc, il est vital pour ces individus que la Chine ne soit pas informée
de leurs démêlés halachiques, car la découverte de leur "non-judaïté"
leur fait courir le risque d'être accusé de haute trahison vis-à-vis de
la Chine : en effet, pour la Chine, les "conversions" seraient alors
une preuve que ces individus étaient Chinois et non potentiellement
Israëliens, et ils n'ont pas à vouloir changer de statut.
Par
conséquent, on ébruite peu le fait que quatre cent familles juives
chinoises vivent encore à Canton et près de deux cent à Changhaï. Les
frères de Chine continuent à ne pas manger du "gid hanashé", et ils
espèrent monter peu à peu en Israël. Peut-être cela sera-t-il posible
avec une ouverture de la Chine dans son commerce et ses relations
diplomatiques avec Israël.

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