Voilà encore un des aspects ignoble de cette triste affaire, les deux chauffards ayant renversé et tué une jeune israèlienne, non seulement ne souhaitent pas être jugé en Israël car ils craignent pour leur vie, mais estime que si Israël s'acharne vis à vis de l'état français à vouloir les juger dans le pays où a lieu ce délit, c'est simplement parce qu'un sentiment anti-français sévit en Israël notamment à cause de la montée des prix de l'immobilier.

Eric Robic comptait s'installer en Israël pour y travailler dans l'immobilier et selon Me Cohen-Sabban, les Israéliens se plaignent que les Français fassent monter les prix à Tel Aviv.

Ainsi l'avocat d'un des deux chauffards , Maître Cohen Sabban, explique que son client, Eric Robic qui comptait s'installer en Israël pour y travailler dans l'immobilier, renforcerai donc ce sentiment anti-français.

Par ailleurs, ces derniers n'excluent pas que la position de la France en faveur d'un Etat palestinien puisse jouer un rôle et que les autorités israéliennes veuillent montrer aux autorités françaises que leur politique ne leur plait pas.

Les autorités israéliennes se sont adressées au parquet de Créteil, qui a saisi un juge d'instruction d'une commission rogatoire internationale. Selon les avocats des chauffards, ces démarches n'ont cependant pas eu de suite.

Pour que les deux hommes puissent être jugés en France, le ministère israélien de la Justice doit dénoncer officiellement à Paris les actes qui leur sont reprochés, ce qui n'a toujours pas été fait, a précisé Michel Apelbaum, autre avocat d'Eric Robic.

Qu'attends donc le ministère israélien de la Justice pour dénoncer officiellement à Paris les actes qui leur sont reprochés, ce qui n'a toujours pas été fait, a précisé Michel Apelbaum, autre avocat d'Eric Robic.

La souffrance des parents est indescriptible sans aucun doute, mais il n'est pas à négliger l'enfer que vit ces deux chauffards depuis le 16 septembre.

Il est clair que c'est un accident et que c'est la fuite vers la France qui a aggravé lourdement les faits.

Espérons qu'un jugement équitable puisse être fait en France.

Claudine Douillet