Une femme chrétienne acceptée comme juive par un tribunal rabbinique

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Une femme juive d'un village éloigné de Géorgie, mariée à un non-juif et baptisée avec ses enfants, s'est adressée au tribunal rabbinique et a exigé d’être identifiée comme juive alors qu'elle avait vécu une vie chrétienne toute sa vie. La femme a refusé de se soumettre à un processus halakhique de retour au judaïsme, qui est demandé à tout Juif qui s'est converti au christianisme et souhaite revenir au judaïsme.

Le tribunal régional rabbinique a rejeté sa demande d'enregistrement en tant que Juive afin d'immigrer en Israël en vertu de la loi sur le retour. Il a également décidé de ne pas lui permettre de mener à bien une cérémonie de retour au judaïsme, car elle continue de mener une vie chrétienne et de vivre avec son mari chrétien.

En réponse à la décision, la femme a fait appel auprès du tribunal rabbinique, qui était tenu de traiter de la question complexe de la définition de la judéité d’une femme née d'une mère juive, mais convertie dans la pratique au christianisme et vivant avec son mari chrétien. Les juges, le rabbin Eliezer Igra, le rabbin Aharon Katz et le rabbin Shmuel Shapira, ont longtemps considéré cette question et ont finalement publié une décision rabbinique de 46 pages, englobant l’histoire juridique et halakhique dans les définitions du judaïsme.

Le tribunal rabbinique s'est-il suffisamment creusé la tête?

Le tribunal rabbinique s'est-il suffisamment creusé la tête?

La décision du juge fut dramatique: l'appel de la femme fut accepté et le tribunal rabbinique ordonna au ministère de l'Intérieur de l'enregistrer en tant que Juive. La décision a été prise malgré le fait que la loi sur le retour stipule qu'elle ne s'applique pas à une personne qui s’est volontairement converti à une autre religion.

La décision rabbinique examine en détail la question des mariages mixtes dans la période d'Ezra et de Néhémie et des immigrants de Babylone arrivés en Israël, ainsi que celle les immigrants de notre époque, et aborde de manière approfondie la question de l'assimilation à travers l'histoire jusqu'à nos jours. Basé sur des douzaines de sources et d’autorités halakhiques, du Shoulkhan Aroukh aux Rishonim, aux Acharonim et aux décisionnaires contemporains, le dayanim (juges rabbiniques) ont déterminé que la femme était juive et que son statut s’apparentait à celui "d’un bébé qui a grandi parmi les non-juifs et n'a pas besoin de respecter les commandements de la Torah et de se tremper dans un mikvé."

Cependant, les dayanim ont ajouté: "Nous devons exiger d'elle l'engagement de ne pas aller à l'église, et quand elle viendra en Israël, ses enfants devront être en contact avec des Juifs et non avec des Chrétiens." Enfin, ils ont statué: "Après cet engagement, la Cour ordonnera au ministère de l'Intérieur d'inscrire la requérante en tant que Juive, ce qui constitue son statut juridique."

Source : Israel HaYom

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