Monsieur Jacques Benilouche na publié en 2013, dans Temps et contre temps, un article La Shoah en Tunisie, il l’a publié une nouvelle fois dans Times of Israël le 2 Mai 2019, et republié à nouveau le 5 Mai.
Amusé par cet acharnement à nier des faits établis, à ne pas nommer celui qui est à l’origine de la mise en lumière des évènements douloureux de l’occupation allemande - en l’occurrence ma modeste personne, j’ai soumis l’article - A une journaliste, Daniele Tabor
" si j’ai un article de la sorte sans sources citées, avec des guillemets, vieille ficelle de vieux journaliste, c’est direct le panier -
A Gérard Haddad, psychanaliste, " apparemment il t’en veut, il t’attaque sec, c’est une jalousie « CaÏnique » ; l’article de Bénilouche m’a scandalisé, je ne comprends pas qui il attaque et pourquoi.
A l’Institut Ben Zvi " si il sait lire l’hébreu, dans le Haaretz du mercredi 8 mai 2019, il trouvera des réponses à ses problèmes. "
Au Musée Yad Vachem, la visite est gratuite, il y verra un mur entier consacré aux Juifs de Tunisie et il sera invité à la cérémonie annuelle, au cours de laquelle des témoins viennent raconter l’enfer de Bizerte, l’étoile jaune portée dans toutes les villes de l’intérieur, les souffrances endurées dans les 32 camps de travail.
Comme si cela ne suffisait pas, voilà quelques perles relevant, vous en conviendrez, de l’imagination la plus débridée, - pour ma part, je pencherai pour l’ignorance ou la mauvaise foi: « jalousie morbide », « présence un peu exagérée à Yad Vachem », « les Juifs n’étaient pas tenus de porter l’étoile jaune », ou dire des manifestations à Paris et Jérusalem que « c‘est une escroquerie intellectuelle », « la population juive de Tunisie avait reçu le choc de l’occupation comme une punition divine » , « jamais les enfants, les femmes et les vieillards n’ont été envoyés dans ces camps ». Et je dirai, hélas, en conclusion avec Léon Blum « Il n’y a pas d’antidote contre le poison de la calomnie ».
Claude Sitbon
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