Il existe une préoccupation commune et justifiée pour les parents qui envisagent l'Aliyah avec des enfants adolescents et préadolescents: de quelle manière la transition va-t-elle les affecter?

Tandis que beaucoup trouvent cela dissuasif, Liora Jacob, une ancienne résidente de Thornhill, Canada explique que c'est pour l'amour de ses enfants, et pour l'avenir, qu'elle et son mari, Jon, ont emmené leur famille en Israël.

"Pour nous, l'Aliyah ne consistait pas seulement à "vivre le rêve ". Il s'agissait de mettre en place une ouverture pour nos enfants et nos générations futures pour une vie en Israël, "dit Liora.

La famille Jacob a toujours eu un lien fort avec Israël. Ils ont passé de nombreux étés, des vacances et même célébré la bar-mitsva de leur fils en terre sainte. Mais c'est seulement un an après avoir envoyé leur fils, Avi, à l'école secondaire en Israël qu'ils ont eu l'opportunité de faire l'Aliyah.

"Nous avons entendu parler du programme de lycée gratuit de Naale en Israël par un ami israélien. Avi, qui entrait en 10e année (l’équivalent de la seconde) à l'époque, était vraiment excité à l'idée d'aller au lycée en Israël.

Le programme de Naale Elite Academy est entièrement subventionné, y compris une bourse complète pour les frais de scolarité, le billet d'avion gratuit à destination et en provenance d'Israël, chambre et pension, assurance santé, voyages etc. Depuis sa création, plus de 16 000 élèves du secondaire sont venus étudier dans le cadre du programme Naale, et 85% d'entre eux ont obtenu leur diplôme d'études secondaires, internationalement reconnu. Il y a une variété d'écoles secondaires dans le réseau de Naale, dans les voies académiques comme religieuses.

«Nous avons communiqué avec le représentant canadien de Naale et nous avons commencé à présenter une demande pour la Shaalvim Elite Academy, une école secondaire religieuse pour garçons du réseau de Naale,» raconte Liora.

Faire l'aliyah avec des adolescents est plus accessible que vous ne le pensez

Liora explique que même au moment où Avi est monté dans l'avion pour Shaalvim, leurs plans d'Aliyah étaient plus dans la phase d'espoir que dans la phase d'actualisation. Cela s'est mis en place rapidement à partir de là et un an plus tard, la famille Jacob s’est installée à Beit Shemesh.

"Notre fils terminait ses études secondaires, notre deuxième commençait l'école secondaire et notre plus jeune entrait en 7e année (CE1). Entre Avi qui était déjà dans le système scolaire israélien et nos autres enfants à des stades de la vie qui s'alignaient également avec les étapes israéliennes transitoires, nous avons sauté sur l'occasion. "

Maintenant, deux ans et demi plus tard, les quatre enfants Jacob sont bien adaptés à la vie en Israël. Et bien que Liora avoue avoir enduré certaines des luttes typiques de l'Oleh, elle pense qu'ils en valent la peine.

"Pour moi, la langue sera toujours difficile, et je le sais. Culturellement, il y a des choses qui sont très différentes de la vie au Canada et, honnêtement, je ne suis pas sûre de pouvoir m'y habituer. Mais je n'ai pas fait l'Aliyah pour moi. Je l'ai fait pour mes enfants et leurs enfants.

"Tant de Juifs considèrent l'Aliyah comme un idéal, mais pour une raison quelconque, ils ne peuvent pas se lancer, à cause de responsabilités financières ou familiales, ou autres. Mais à un moment ou à un autre, si vous voulez que vos générations futures vivent dans le pays de leurs ancètres, il faut que quelqu'un fasse le pas. J'ai senti que puisque je pouvais le supporter, c'était ma responsabilité morale de le faire. "

Pour tous ceux qui envisagent de faire l'Aliyah avec des enfants adolescents, Liora recommande de vous préparer, ainsi que votre famille, à la transition, que ce soit en investissant dans une propriété en Israël, en envoyant vos adolescents à l'école secondaire dans un programme de Naale ou en apprenant la langue. Pour la famille Jacob, faire l'Aliyah avec des adolescents n'était pas seulement un objectif réalisable, c'était triomphal.

Source : Arutz 7

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